l’amie au téléphone me demande pourquoi je ressens tellement de choses quand je côtoie des gens, des adultes, des enfants, chez moi (et même ailleurs…). Ben je me trouve toute bête à essayer de répondre et de lui donner des exemples.
Parfois les gens ont des drôles de questions. « Pourquoi cela te touche tant ? Ils vivent leur vie et tu n’y peux rien. » dit-elle.
Bien. Oui je voudrais bien. Moi aussi vivre ma vie et tu n’y peux rien sauf que tu peux.
Serait-ce être imperméable ? Ou laisser juste la pluie qu’il faut et laisser glisser, sans se faire de mal. Oui bien sur, ce serait pas mal.
Bien.
Je ne sais pas moi.
L’autre amie il y a deux jours disait le contraire. Combien elle aussi ressent, combien nous ressentons et devons nous protéger en conséquence, parfois.
Bien.
Chacun son pépin, chacun sa prise de gouttes, chacun son poil mouillé ou sec.
.
une chose et son contraire 