Petit chat mort hier c’est le premier matin sans toi.
Nous ne pouvons pas petit dejeûner dans le jardin. Je ne peux plus regarder le jardin, le jardin c’était toi. Il est maintenant une masse informe vidée de sa joie.
Samedi matin à 6h tu n’étais pas avec moi mais on espérait te revoir quand même. Dimanche tu es revenu mourir dans nos mains.
Ce lundi nos mains son pleines de chagrin. Le soir, la nuit, le jour, le matin, mes larmes déferlent vers toi comme toutes les rivières vers un Océan.
La tristesse nous apprend-elle quelque chose ? Que nous apporte le chagrin ?
Le jardin cette année 2016 était le tien. Nous attendrons la prochaine année. Nous espérions déménager avec toi. Nous voulions vivre avec toi le plus longtemps possible malgré ta maladie petit chat tellement vivant. Tellement là, tellement content. Nous verrons l’an prochain. Nous allons bouger tous les mois entre octobre et juin, tu sais. J’étais inquiète de te laisser quelques jours par mois sans nous. Nous étions inséparables, je le croyais. Cela ne se fera pas, nous ne te laisserons pas, tu es parti, toi.
Cette nuit j’essayais de te transformer en un Grigou en moi, une vraie entité soyeuse que j’aime tant et qui entrerait dans mon être et me ferait partager ses visions des autres mondes. Des étoiles, des univers en couleurs, des couleurs inconnues, des mondes magiques où mêler nos âmes. Viens petit Grigou, viens en moi.
une chose et son contraire 
Faites de beaux voyages tous les deux. Je vous embrasse.
Ouiii je chauffe mon tapis volant
ouiii
Merci
Le vide est immense. l espoir d apercevoir une queue en l air, deux yeux doux et un miaulement en réponse à un appel nous envahit.
le contact , l envie d enfouir nos mains dans la boule de poil nous poursuit.
vide ,rien, neant deception sont les reponses.
Il faut donc remplir et emplir de vie, de la vie que ce petit être portait. L’honorer.
Les défunts ne veulent pas que nous sombrions, ils veulent l’amour et notre lumière, un flambeau à porter.
Bisous