Tandis

Tandis qu’une tarte aux abricots s’émerveille au four, je viens te dire que je m’en vais.

Euh, non, je suis déjà partie, je reviens d’un court séjour entre Paris et Normandie qui a été d’un salutaire de salutaire.

( Attends je suis descendue voir la tarte, c’est une petite, mais bourrée de fruits. Je mettrai le sucre à la fin)

J’étais inquiète avant de partir. Saurais-je tout faire dans le bon ordre ? Mon pied gauche serait-il apte à se chausser pour enfin remarcher ? Paris serait-il mon ami ? Les peintures de Giverny me mettraient-elles en boucle d’or, y aurait-il des crêpes chez l’amie, saurais-je charmer sa jeune chatte fidèle la Mia au caramel rayé ?

Oui.

Fut un temps où je voyageais. Tout est dans le temps. Fut un temps où j’allais sans crainte. Maintenant je crains mais mes babages sont remplis de grigri. Et le bonheur vint.

 

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4 réflexions sur “Tandis

  1. Contente pour toi, ton excursion.
    Cette nuit, je me demandais si un jour je pourrai revoir Paris, en serai-je capable.
    Merci pour les photos, elles me font voyager.
    Tarte aux abricots sans sucre au départ, ça m’intéresse !

C'est ici qu'on cause...